Théâtre Sorano le 16 décembre 2005

2ème banquet du Sorano

 

Dans ce monde livré à l’amertume, ces plaisirs qu’on dit fugitifs sont la seule chose que nous puissions espérer arracher à l’éternité.
Platon, Le Banquet.

C’est dit, Platon est cité. Mais le Banquet, ce soir, n’aura pas lieu dans quelque jardin d’Athènes : trop loin, trop cher, le temps ne s’y prête plus. Mieux vaut rester là. Il se passe au Sorano, dans la salle métamorphosée pour accueillir des convives dépaysés. Plus de fauteuils. La table est dressée dans la salle démontée. On peut s’asseoir dos à dos, face à face, remuer, se parler… Le décor est planté, la lumière, le piano, le bar, la musique, la chaleur, l’ambiance, tout y est. Prenons place, artistes et public mélangés :
c’est du théâtre de premier jet, à cru, à vif, de vraie proximité. Ni monté ni apprêté mais impétueux, éphémère, léger, laissant courir la fantaisie, l’inattendu. Place aux mots grisants et aux mets épicés. Un comédien se lève et prend la parole, texte en main… Du livre jaillissent des rires, des bruits, un cri, quelques larmes et deux ou trois gouttes de sang.

05 / 06 : Quatre Banquets / Quatre univers
Le 15 octobre, nous entrerons dans un shtetl – bourgade paysanne juive d’Europe de l’Est – comme aux
plus beaux temps de la Baraca. Le Banquet sera dédié (entre autres) à l’écriture fourmillante de vie,
drôle et sensuelle d’Isaac Bashevis Singer, prix Nobel 1978.
Selon l’humeur et les thèmes évoqués, l’atmosphère des Banquets à venir sera fantastique, onirique, réaliste-magique ou salée… Ils se tiendront au beau milieu d’un terrain vague, sous une tente berbère, dans un cabaret années 30 ou au cœur de la jungle.
Attention : Banquets limités à 120 personnes, il est prudent de réserver !