Théâtre Sorano le 21 octobre 2005
1er banquet du Sorano
Dans
ce monde livré à l’amertume, ces plaisirs qu’on
dit fugitifs sont la seule chose que nous puissions espérer
arracher à l’éternité.
Platon,
Le Banquet.
C’est dit, Platon est cité.
Mais le Banquet, ce soir, n’aura pas lieu dans quelque jardin
d’Athènes : trop loin, trop cher, le temps ne s’y
prête plus. Mieux vaut rester là. Il se passe au Sorano,
dans la salle métamorphosée pour accueillir des
convives dépaysés. Plus de fauteuils. La table est
dressée dans la salle démontée. On peut
s’asseoir dos à dos, face à face, remuer, se
parler… Le décor est planté, la lumière,
le piano, le bar, la musique, la chaleur, l’ambiance, tout y
est. Prenons place, artistes et public mélangés :
c’est du théâtre de premier jet, à cru,
à vif, de vraie proximité. Ni monté ni apprêté
mais impétueux, éphémère, léger,
laissant courir la fantaisie, l’inattendu. Place aux mots
grisants et aux mets épicés. Un comédien se lève
et prend la parole, texte en main… Du livre jaillissent des
rires, des bruits, un cri, quelques larmes et deux ou trois gouttes
de sang.
05 / 06 : Quatre Banquets / Quatre univers
Le 15 octobre, nous entrerons dans un shtetl – bourgade
paysanne juive d’Europe de l’Est – comme aux
plus
beaux temps de la Baraca. Le Banquet sera dédié (entre
autres) à l’écriture fourmillante de vie,
drôle
et sensuelle d’Isaac Bashevis Singer, prix Nobel 1978.
Selon
l’humeur et les thèmes évoqués,
l’atmosphère des Banquets à venir sera
fantastique, onirique, réaliste-magique ou salée…
Ils se tiendront au beau milieu d’un terrain vague, sous une
tente berbère, dans un cabaret années 30 ou au cœur
de la jungle.
Attention : Banquets limités à 120
personnes, il est prudent de réserver !