Odyssud du 18 au 24 octobre 2005

Le roi se meurt


de Eugène Ionesco
mise en scène : Georges
Werler


Il y avait dans un pays imaginaire un vieux roi qui croyait tenir dans son poing un pouvoir éternel. Puis un jour, tout bascule dans l’anarchie et dans l’horreur. Le roi va-t-il alors accepter l’inéluctable, le grand rendez-vous avec la mort ?

Dix ans après qu’il l’ait joué une première fois sous la direction de Georges Werber, Michel Bouquet reprend le rôle du Roi Béranger Ier dans Le roi se meurt de Ionesco, et donne aux mots du poète une bouleversante et fascinante incarnation. Jamais peut-être cette grande pièce n’aura paru si humaine, si puissante, et à la fois si corrosive. Ionesco nous fait rire de nous-même. Le roi se meurt, et avec lui disparaissent un peu de nos angoisses, de nos terreurs.

L’intelligence éblouissante d’un texte est là, dans la transparence même de la présence de Michel Bouquet à son rôle. Du très grand art. Le Figaro

Molières 2005 : Michel Bouquet meilleur comédien
Meilleur spectacle du théâtre privé